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Bali, retour dans le circuit touristique

Une fois débarqués au port de Padang Bai, nous recherchons un transport pour Ubud. On nous en propose, mais à des prix démentiels. L’absence de transports publics officiels sur ces îles est une catastrophe. Des rabatteurs nous ont repérés et ne nous lâcheront plus. « Il n’y a plus de transport, il y a des cérémonies aujourd’hui ».

Impossible d’essayer de prendre un bémo normal, ils les chassent, et en empêchent un de démarrer quand nous sommes dedans. Sans doute une sorte de maffia, personne ne semble vouloir s’opposer à eux. « Vous ne pouvez pas prendre ces transports, c’est pour les indonésiens, nous faisons partie d’une organisation qui s’occupe des touristes, il vous faut venir avec nous ». Un policier est à quelques mètres de là et ne bronche pas. Le chauffeur du bémo n’ose pas partir. Dans le tumulte, quelqu’un commet l’erreur de nous proposer le prix que nous voulions payer, sans doute se sera-t-il fait taper sur les doigts, car nos joyeux rabatteurs n’avaient pas voulu nous accorder ce tarif (celui pourtant des navettes touristiques). Corruption, maffia, c’est vraiment galère ici. En plus je perds patience et je commence à leur dire ce que je pense, ce qu’ils n’apprécient pas, et il est mal vu de s’énerver dans ce pays, mais là j’en ai franchement marre.

Le chauffeur du minibus nous dépose au centre d’Ubud, refuse de faire 500 m de plus jusqu’à l’hôtel sans que nous le payions davantage. Tant pis, on finira à pieds. Nous trouvons un homestay agréable, avec un bon restaurant, à des prix enfin corrects. Finalement, ça a du bon les coins touristiques.

Il ne nous reste plus que trois jours à passer à Bali, et j’ai décidé d’en profiter, de jouer la touriste, et d’essayer de garder autant que possible de bons souvenirs. En plus on a même trouvé un accès internet à relativement haut débit, ce qui nous permet de reprendre un peu contact avec le monde. L. ne souhaitant pas m’accompagner, je m’inscris sans lui à un circuit touristique qui me permet de visiter un peu la région, ses temples, un de ses lacs, la facette touristique de l’île. Le dernier soir, nous assistons à un kecak, un spectacle représentant un passage de Mahabarata, et dont l’accompagnement musical est assuré par un chœur d’hommes. C’est assez féerique, les danses et les costumes sont magnifiques, et heureusement que nous avions lu l’histoire dans le prospectus auparavant !

C’est sur ces derniers aspects positifs que nous quittons Ubud, oubliant de rendre la clé de la chambre, et que nos chemins se séparent, L. rentrant en Suisse alors que je poursuis ma route vers l’Australie.