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Rome - jour 1

14 septembre 2007

Le ciel est bleu et rose layette quand je quitte la maison. Je marche jusqu'au village voisin pour prendre le train, le bus qui passe par mon village partait bien trop tôt à mon goût. Le soleil tente des figures de style, lançant quelques rayons au travers des nuages. Je commence déjà à regretter d'avoir emporté tant de matériel photo en longeant le kilomètre d'asphalte qui me mène à la voie ferrée.

Le train approche de Genève, quelques nuages gris se dissipent dans le ciel. Le soleil est encore caché, une lueur dorée dessine la crête des Alpes. Un avion descend au dessus du lac dans son approche de l'aéroport. Le train dépasse les derniers nuages et le soleil m'éblouit, tandis que la chaleur des rayons sur la vitre m'enveloppe.

Gare de l'aéroport. Des jeunes jouent au basket dans le hall. A. me rejoint. Enregistrement. Ma pince à cheveux fait bipper le portique de sécurité. C'est bien la première fois. Il faudra que je songe à l'aiguiser, ça me ferait une arme blanche !

Rome

Fin de notre première journée à Rome. Voyage sans encombres, survol des Alpes qui m'ont semblé étonnamment arides. Je sais bien qu'on n'y voit pas particulièrement de neige en cette saison, mais leur couleur très brune m'a surprise. J'ai à peine reconnu le Mont-Blanc, il faut dire que je le vois rarement depuis l'est, ni d'en-haut. Mais je l'ai trouvé bien peu blanc, malgré son manteau de nuages. Le réchauffement climatique me monterait-il à la tête ?

Arrivées à Rome, nous trouvons facilement notre logement, un bed & breakfast à proximité de la gare. Accueil sympathique. Nous déposons nos bagages, je minimise ce que j'emporte sur moi. Un peu d'argent et le natel dans les poches du pantalon. Dans le sac un carnet, un bouquin, des mouchoirs, sparadraps. Le sac photo en bandoulière devant moi. Nous sommes à peine revenues vers la gare, contemplant les thermes de Dioclétien, m'arrêtant pour photographier la fontaine de la place de la République (Fontana delle Naiadi, Piazza della Repubblica), qu'un touriste me signale que mon sac est ouvert. Déjà ! Heureusement, il n'y avait rien d'intéressant et tout semble là. Bon avertissement. Je noue les ficelles des fermetures éclair de mon sac, et nous décidons d'être plus vigilantes et de veiller mutuellement sur nos affaires. Grande méfiance dans le métro, d'ailleurs la plupart des touristes portent leur sac à dos devant eux.

Cirque Maxime, Colisée, Forum, le reste de l'après-midi nous laisse nous émerveiller à chaque pas. Chaque pas grossissant aussi les cloques sous les pieds d'A., nous finissons tranquillement la journée sur la terrasse d'un resto trop touristique et assez moyen.