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Rome - jour 2

15 septembre 2007

Marathon archéologique. Embarquées dans l'archéo-bus, nous écoutons les commentaires en contemplant les monuments qui défilent. J'ai l'impression de me trouver dans un de ces parcs d'attractions où on peut voir des répliques des principaux monuments d'un pays, alignés les uns à côté des autres. Sauf que Rome, c'est réellement des palais, fontaines et basiliques à tous les coins de rue. Et des ruines romaines un peu partout. Et une forme de folie des grandeurs, chaque bâtisse plus impressionnante que la précédente.

Un premier arrêt aux thermes de Caracalla. Des murs de près de 2000 ans d'une hauteur colossale qui laissent deviner la taille que pouvait avoir l'édifice, qui pouvait accueillir 3000 personnes. Il paraît que les gares de Chicago et de Pennsylvanie ont été bâties en imitant ses plans. Le bus suivant nous emmène hors de la ville, sur la Via Appia Antica, la route qui menait à Rome (mais n'y mènent-elles pas toutes ?). Envisagé de louer des vélos, mais nous aurions aimé pouvoir les rendre plus loin sur la route.

Nous continuons à pied jusqu'aux catacombes de Callixte. Nous nous y joignons à un petit groupe pour une visite guidée en français. Le guide est sympathique, et nous en apprenons un peu plus sur ces sépultures des premiers chrétiens de Rome. Je connais peu le mythe de Jonas, mais son histoire dans laquelle il est avalé par un monstre marin et recraché trois jours après est représentée à plusieurs reprises sur les parois des caveaux, symbolisant la mort et la résurrection. Les premiers papes, en ce temps-là appelés évêques de Rome, furent enterrés là.

Les photos étant interdites dans les catacombes, vous trouverez des images dans le lien des catacombes si vous souhaitez voir à quoi ça ressemble.

Nous poursuivons notre marche sur la Via Appia, trouvons à point nommé un restaurant fort agréable pour nous requinquer. La route continue au milieu d'un véritable musée à ciel ouvert, cirque, mausolée, basilique... nous remontons dans le bus et regardons se succéder de part et d'autre les vestiges de l'empire romain. Au milieu des champs l'élèvent, immenses, les arches d'un des nombreux aqueducs qui déversaient dans Rome les milliers de litres néc fonctionnement. Les explications de l'audio-guide finissent par ne plus atteindre nos esprits assommés par le soleil qui a cogné toute la journée.

Retour en ville. Bouche de la Vérité, qui mordrait la main des menteurs. Glace sur l'île Tibérine. Traversée rapide du Forum pour aller visiter le Colisée. Comme ça se sera fait (!) Le Roma Pass acheté le matin à l'office du tourisme nous évite des heures de queue pour acheter les billets. C'est grand, c'est beau, il y a trop de monde et nous sommes saturées. Métro, resto, dodo.