Bagages déposés en consigne à la gare, le temps est orageux et il pleut. Il ne fait pas froid pour autant, et on évapore dans les couloirs du métro. Dernière visite planifiée, l'église de St-Jean de Latran, preque aussi grande que Saint-Pierre du Vatican. Je rigole quand même quand je vois le foutoir de reliques et de soit disant miracles sur lesquels la dévotion envers tous ces lieux de culte repose. Quand je pense à toutes ces superstitions païennes contre lesqueles la Sainte Eglise prétendait lutter ! Et ici de soit-disant escaliers ramenés de Jérusalem, que le Christ aurait gravi et que des pélerins montent pieusement à genoux. Quels pêchés ont-ils donc à se faire pardonner ?

Chaque fois que nous sortons d'un endroit abrité, des vendeurs de parapluies essaient de nous refourguer leur marchandise.

Un dernier repas dans une sorte de pâtisserie chic près de la gare. On se fait draguer par le serveur, un vieux beau qui veut nous faire visiter Rome après son service. Pas de chance, on part ! Sans trop de regrets à vrai dire. Rome est une belle ville, mais toute cette foule, cette circulation, cette pollution sont usants à la longue. La pluie a un peu nettoyé la crasse de la ville, mais trop souvent on a eu l'impression de se promener dans un urinoir en plein air. Il venait d'où déjà, Vespasien ?

Le vol de retour, en retard forcément, semble plus long qu'à l'aller. Retour dans la fraîcheur de l'Helvétie, il fait presque beau.

Adieu Rome