Madaba

Nous poursuivons sur la Route des Rois, jusqu’à Madaba. On y trouve une église qui contient les restes d’une mosaïque représentant une carte géographique du Proche-Orient. D’autres belles icônes en mosaïque ornent l’édifice. Du coup, arrêt obligé à l’atelier de fabrication de mosaïques, où on nous exhibe quelques handicapés qui travaillent à la confection des mosaïques. Et surtout, on nous prend en charge dans la boutique voisine, on nous offre le thé, puis on ne nous lâche plus, nous vantant les qualités diverses des ouvrages proposés, nous proposant rabais et réductions, livraison à domicile de tables ornées de mosaïques, à des prix parfaitement exorbitants.

Kerac

Le dernier site de la journée est le château de Kerac. Nous mangeons des brochettes sur la terrasse d’un bistro de la place, les autocars ont déversé leur flot de touristes dans d’autres établissements à vue panoramique sur le château. Les fortifications remontent aux croisades, lorsque le chevalier Renaud de Châtillon, un type peu fréquentable si on en croit les récits locaux, tenait la place face aux soldats de Saladin (et kidnappait sa sœur, etc etc). Une forteresse qui nous prépare à d’autres que nous visiterons dans les jours suivants: des ouvrages imposants, les châteaux forts ont pris naissance sur ces terres, le manque d’hommes nécessitant de développer des prouesses architecturales pour repousser les assaillants malgré les effectifs réduits.

Riad, que nous avons laissé somnoler dans son bus le temps de boire un thé, nous emmène ensuite à Wadi Musa, aux portes du site de Petra que nous visiterons les deux prochains jours. Encore un hôtel imposant, situé en hauteur un peu à l’écart de la ville. Nous y redescendons tout de même à pied afin de manger un kebab.