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Chasse au requin baleine à Ningaloo

Voilà, fin du premier tour organisé, je peux me reposer. Je décide d’aller voir les requins baleines qui viennent chaque automne (soit maintenant dans l’hémisphère sud) se nourrir de plancton dans le récif de Ningaloo. C’est après m’être inscrite auprès d’un tour operator qu’en discutant avec d’autres personnes j’apprends qu’aucun de ces poissons géants n’a été repéré depuis plusieurs jours… espérons que j’aurai de la chance !

La journée débute avec une plongée sur le récif, mais les conditions ne sont pas terribles. Ensuite commence l’attente, et l’espoir que l’avion qui survol le récif à la recherche du monstre marin en trouve un. Peu après, nous apprenons avec plaisir qu’un spécimen a été repéré ! Plein gaz sur le coin, il faut essayer d’y être avant les autres bateaux.

Nous ne sommes pas les premiers, il y aura en tout cinq bateaux qui se partageront le requin. Les règlements du parc national sont stricts, pas plus de dix nageurs à la fois autour de l’animal. Nous sommes vingt sur le bateau, nous devons donc y aller en deux groupes. Avec les autres bateaux qui nous entourent, il doit bien y avoir cinq ou six groupes de nageurs, donc se sera chacun son tour.

L’avion essaie de ne pas perdre de vue le requin, qui ne reste pas constamment en surface. Les bateaux essaient d’anticiper sa trajectoire, larguant leur contingent de nageurs sur la route présumée. Le ciel est couvert, rendant le repérage moins facile. Premier essai, mais sans succès pour le premier groupe. Tout le monde remonte à bord et se prépare pour le prochain saut. Le poisson nous nargue, son aileron effleure la surface de temps à autre. Go go go, tout ce petit monde se remet rapidement à l’eau et essaie de suivre le guide, qui une fois encore perd la trace du poisson géant. Ils commencent à fatiguer un peu, mais au troisième essai, le ciel s’est éclairci et cette fois c’est la bonne. Je suis dans le deuxième groupe, prête à me jeter à l’eau au signal pour prendre le relais, et oui, ça y est, on le voit, il faut palmer à toute vitesse pour le suivre, mais c’est vraiment sympa. Enfin, pour nous en tout cas, pour le requin j’ai quand même quelques doutes, je ne suis pas persuadée qu’il apprécie tant que ça ce cirque quotidien. Il est toujours libre de plonger, après tout c’est un poisson, il n’a aucun besoin, comme une baleine, de venir respirer en surface.

Par trois fois nous accompagnerons le géant sur quelques dizaines (centaines ? je ne sais pas) de mètres, et je parviens à le photographier, mais ce n’est pas évident de viser sous l’eau en nageant à pleine vitesse.

Voilà, beaucoup d’efforts pour pouvoir nager quelques minutes avec le plus grand poisson du monde. Un peu commercial tout ça, mais de toute façon, qu’est-ce qui ne l’est pas dans ce voyage ?

Ah, et pour rassurer ma maman, le requin-baleine est inoffensif et ne se nourrit que de plancton :-)

Commentaires

1. Le lundi, 2 mai 2005, 14:00 par Ganesh

J'ai vecu un peu la meme chose a Bali ou les pecheurs arrondissaient leur salaires en emmenant certains jours des touristes voir les dauphins. Mais c'était avec des moyens bien plus limités : pas d'avion mais un petit bateau de peche. Une fois repérés tous les bateaux se dirigeaient vers les dauphins qui continuaient a faire leurs sauts jusqu'au moment ou ils disparaissaient sous l'eau. Bon j'ai eu de la chance car certains jours ils n'étaient pas au rendez vous.
Merci de nous faire voyager :)