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Tokyo

Aujourd’hui, promenade dans les rues de Tokyo jusqu’au palais impérial. Enfin, jusqu’à l’extérieur du palais, ça ne se visite pas comme ça. Il paraît néanmoins que c’est possible, mais il faut demander une autorisation à l’avance. J’essaierai peut-être lors de mon retour dans la capitale.

On parle souvent de Tokyo comme d’une ville frénétique, qui ne s’arrête jamais. Je trouve pourtant que c’est une ville plutôt agréable. Qui manque certes un peu de verdure, mais relativement peu de circulation, pas encore vu l’ombre d’un embouteillage. A croire que tous les tokyoïtes prennent les transports publics. Je n’ai pas testé le métro pour l’instant, je me cantonne aux trains, puisque j’ai un abonnement qui me permet de circuler librement par ce moyen. Il y a effectivement du monde, surtout aux heures de pointe, mais ça reste tout à fait supportable. Les trains sont propres, modernes, des écrans plats annoncent les stations en kanji, en hiragana et en romanji (l’alphabet romain, le nôtre donc), ainsi que d’autres informations. Les passagers somnolent, écoutent de la musique, envoient des messages sur leur téléphone portable ou bouquinent.

Mais je parlais de promenade, et c’est à pied que je me suis déplacée en bonne partie aujourd’hui. Le long d’un canal, sous les arbres. Entre les gratte-ciels. Et le long de l’îlot de verdure que représentent les terrains du palais impérial. Un palais que l’on ne voit d’ailleurs pas, caché derrière les remparts et la végétation, au milieu de jardins méticuleusement entretenus. Une partie des jardins est ouverte au public, mais malheureusement pas aujourd’hui. Tant pis, je reviendrai.

Je pars ensuite à Ueno, où se trouve un des plus anciens jardins publics de la ville. C’est aussi là que se trouvent la plupart des musées de la ville, le zoo, et une grande partie des sans-abris de la ville. Et si j’ai tout compris, c’est là que s’est déroulée la bataille qui a vu la fin des samouraïs, lorsqu’ils se sont rebellés contre le gouvernement. L’histoire qui est racontée dans le film Le dernier samouraï si je ne me trompe pas.

Pour une fois, les musées ne m’attirent pas et je décide d’aller voir le fameux quartier de Tokyo où on trouve tout ce qui est électrique et électronique. J’avais entendu parler qu’on pouvait y faire de bonnes affaires, mais c’est très touristique, et les prix soi-disant hors taxes sont plus chers que ce que j’ai vu la veille à Shinjuku ! C’est vrai que par contre, les appareils ont en principe des menus en anglais plutôt qu’en japonais, ça fait une petite différence. Mais à priori, je ne vois rien d’intéressant. Je craque tout de même pour le fameux convertisseur grand-angle pour mon appareil photo, puisque cette fois je trouve l’ensemble de ce que je cherche.

Fin de la journée avec un superbe assortiment de sushis, miam ! Ah, et le bain est décidément vraiment trop chaud.